Tuesday, February 28, 2006

Plus qu'un besoin...

Oui, c’est vrai. Pendant les vacances je ne parviens pas à tout faire. A voir tout le monde, à contenter chacun. J’ai toujours été comme ça. Je ne peux pas faire trente six choses à la fois, mélanger tout. J'en suis parfaitement incapable. A l'inverse de quelque uns, j'apprecie au mieux de me concentrer sur une seule chose à la fois. Le fruit du plaisir n'en est que plus mure, plus intense.Toutefois, je comprends qu’on puisse me le reprocher. Et puis, il y a des périodes, comme en ce moment, où j’ai besoin de m’aérer, d’ouvrir les bras à l’étranger, à l’inconnue, au risque de m’étouffer. De plus, j’ajouterai que seules les vacances peuvent me permettre de goûter à ce luxe, le rythme du lycée étant bien trop soutenu. C’est important pour moi. Aussi, je tiens à dire que dans mon cœur, même loin de vous, rien ne change. Vous êtes et resterez mes moitiés, celles qui me complète, partage ma vie chaque jour et m’accompagne durant ce long chemin. En dépit des embûches et du temps qui passe, infiniment je vous aime.

++ Je tiens à remercier toutes les personnes membres du forum Placebo "Bulletproofcupid"... (comprendront les personnes concernées)

Sunday, February 26, 2006

Like a Spring day


{cliquez pour agrandir, it so much better}

Saturday, February 25, 2006

Escapade à Nancy

Après Strasbourg c'est à Nancy que Mathilde et moi sommes parties profiter encore un peu plus de ces merveilleuses vacances. Le projet "Miroir" -- la boîte la plus branchée de Strasbourg -- est en route et nous tenons à nous rendre la-bas tel de vraies Strasbourgeoises. De toute évidence, Nancy n'est pas la bonne destination. Ça ne vaut pas Strasbourg d'un point de vue shopping. Enfin, c'était tout de même très très sympa, d'où ces quelques photos. Mais ce n'est qu'un petit échantillon.

Ici on peut donc apercevoir :

Mathilde façon Philippe dansant avec sa main levée (private joke)
Mathilde et Usis, mon chien
Mathilde faisant la pouf, juste pour rire
Moi façon danse classique
Moi avec un haut de chez Zara - MA boutique
Moi en nuisette Etam - beh oui, on va dormir comment chez nos Strasbourgeois hein ?
Bonne rigolade en voiture et des bonbons qui étaient aussi présents.

Bref une folle journée où pour une fois, ça fait du bien quelques fois, on est un peu retombées en enfance. Je t'aime ma chérie. Rendez vous dans une semaine pour le bilan d'une soirée qui pormet d'être vraiment très festive.

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Wednesday, February 22, 2006

Jeannette et les cycleux

Nous avions prévus Mathilde et moi d’aller rendre visite à quelques copains Strasbourgeois (ou Strasbourgiens comme elle le dit si bien) durant ces vacances. Mathilde est donc venue dormir chez moi la veille. Une superbe soirée entre filles sans oublier qu’il m’a fallu cinq heures pour lisser les cheveux de ma petite bouclée. Si si, cinq heures, je n’exagère pas ! Mais on ne débarque pas chez nos amis les Strasbourgeois n’importe comment, c’est toute une préparation. Plus fashion qu’eux : tu meurs.

Le réveil fut donc difficile, surtout pour moi. Le trajet, à l’inverse du retour, s’est fait en voiture. Je n’irais pas jusqu’à dire que Mathilde était malade mais son visage prenait légèrement la couleur des flocons de neige du dehors. Arrivée enfin à Strasbourg, un bref passage à la gare pour acheter les billets du soir, nos fameux moments « boutiques » sans en ressortir les mains vides, évidemment (j‘adore mon chemisier), puis le temps du repas. Ensuite vint une longue attente de ce cher Frantz qui, apparemment, aime se sentir désiré…

(Mathilde, Venesis, moi)

Nous marchons, quand apparaît une somptueuse boutique de gâteaux typiques, on se serait cru dans Charlie et la Chocolaterie, délicieux mais dur leurs pâtisseries. Nous avions, toute la bande de Strasbourgeois, Frantz, ces copains, Mathilde et moi, rendez vous devant le bar le plus branché de Strasbourg. Arrivé devant : fermé pour cause de travaux ! Super. Un bref coup de téléphone à Nora, elle arrive dans dix minutes et un à Frantz qui a déjà plus d’une heure de retard. On lui explique la situation, il nous indique alors le nom d’un nouveau bar « Jeannette et les cycleux ».

Évidement, on a tout de suite pensé qu’il se fichait de nous. Pas du tout. Nous partons donc à la recherche de ce bar en compagnie de Nora qui venait d’arrivée, une pure Strasbourgeoise qui, de toute évidence ne connaît pas non plus cet endroit. C’est rassurant. On tourne, on cherche, ça y est, il est là, aux alentours de la place Gutenberg. Bon, à première vue ça a l’air accueillant : un bar à deux étages assez coloré. Le nom est Kitch mais l’endroit est vraiment bien : un bar funky, déco et musique des années 70. Très gais.


Une foi entrée, Frantz nous avait dit de réserver les canapés de l’étage supérieur, raté, la serveuse refuse. Assis en bas à siroter, nous discutons Nora, Mathilde et moi de choses et d’autres. Notamment d’une sortie éventuelle le dernier samedi des vacances au Miroir, la boîte la plus en vogue de la ville. Ce sera avec joie. D’autant plus que, contrairement à aujourd’hui, toute la clic sera là, depuis le temps que Mathilde m’en parle. J’ai hâte. Nora est une fille vraiment extraordinaire qu’il ma été très agréable de connaître. Le feeling est tout de suite passé et on a très vite bavardé librement toutes les deux. Un très bon moment. Je la remercie encore.

Puis arrive Frantz et deux amis, Paul et Alex. 2h30 de retard, c’est tout Frantz ça. Il négocie avec la serveuse, nous montons à l’étage. Mignon, sympa mais pédant le Paul, Alex, lui, me lançait des regards de pervers toutes les trente secondes brrrouh. Quant à Mathilde et François, ils étaient très contents de se revoir. Un coup de fil à Karima, une autre fille du groupe, elle non plus ne trouve pas le bar. Nora et moi allons la chercher, laissant Mathilde seul au bar avec les 3 playboys. Retour au bar, on re-discute, l’heure du retour approche.

(Mathilde au reveil)

Direction la gare en compagnie de Nora et Karima, les 3 tourtereaux sont repartis de leurs côtés. Étrange mais sympa ce moment chez Jeannette. L’arrivée tardive de Karina m’aura donc laissé peu de temps pour la connaître. Mais elle à l’air très gentille, au même titre que Nora. Nous les quittons et hop c’est parti pour 1h30 de train.

Au bout d’une heure Mathilde me lance « oh j’ai envie de dormir, j’suis fatiguée », deux minutes après la voila qui danse et saute au beau milieu du train. Heureusement qu’il était à demi vide. Une vraie pile électrique branchée sur 3000 volts, surexcitée la Mathilde. Arrivée à St die et enfin chez Dame bouclée, on fini la soirée sur les canapés, toutes deux endormies devant un bon film et Toulouse, le chat, qui ronronne au dessus des couettes. Une excellente journée pleine de rebondissements, de soleil printanier rayonnant dans les rues de Strasbourg, de fashions, de « j’adhère total » toutes les 30 secondes de Matt et de bons projets pour ces vacances. C’était vraiment vraiment magique, merci encore à toi ma chérie. A refaire.

Prochainement : les photos du bar

++ Liens : le blog de Mathilde http://eligos.skyblog.com/

Sunday, February 19, 2006

Quelques jours, quelques mois

Enfin les vacances. Cette courte période de relâchement est enfin arrivée. Il était temps. Mais que sont deux petites semaines avec tout ce que j’aurais besoin de faire ? Voir de nouvelles têtes, prendre de l’oxygène à pleins poumons, partager du temps avec Mathilde, aller ici et là, à Strasbourg par exemple, faire la fête, lire, me reposer, flâner prendre soin de moi et trouver du temps pour mes devoirs parce qu’il le faut bien. Les profs n’ont pas eu l’idée de nous ménager pour ces vacances, bien au contraire. Je me rends compte que depuis un an trop de choses se sont accumulées. Je suis trop angoissée, trop tendue, sous pression depuis trop longtemps. Pas rose ces derniers mois. Fort heureusement, mes amis sont toujours présents, surtout Mathilde. Le poids de ma rupture pesait déjà très lourd, mais les déceptions, le stress du lycée, de l’avenir, de mon passé, de mes sources et de tout autres choses forment un nœud en moi qu’il me faut dénouer. Désormais je vais penser à moi. Je ne peu offrir à quiconque un cœur qui me fait tant souffrir. Comment aimer comme à la première fois ? A quand ce fameux déclic que je n’ai plus jamais ressenti depuis ce fameux été ? Je me rends compte que c’est en cherchant à ce point un autre potentiel, d’une façon un peu désespérée, que je me suis perdue.

C’est une phase de reconstruction qui commence. Je soigne ma blessure toujours à vif par d’autres remèdes que les cachets. J’ai toujours préférée les méthodes spirituelles à la medecine. Je planifie ma vie, prends soin de mes études, de mon excursion à Londres post bac qui se clarifie de plus en plus. Une bonne chose. Un tendre rêve dont je gravie peu à peu les marches. Je suis consciente aujourd’hui que pour parvenir à aimer à nouveau, j’ai besoin de guérir. Il est temps. M’exorciser de cette personne qui m’imprègne encore de trop. La première coupure est la plus profonde. Je conserve et cajole ma solitude comme pour me protéger. Pour le moment, je ne suis capable que de chercher à le remplacer et non à aimer, c‘est moche. Alors j’attendrais, après tout, au bout d’un an, que sont quelques jours, quelques mois ? C’est un triste bilan, mais réaliste. Ces vacances sont les bienvenues.

Saturday, February 11, 2006

Bientôt


Je voulais être professeur des écoles dès mon plus jeune âge. Une ambition certaine remise en cause il y a peu de temps. Mais dernièrement, mon futur s'est vu très secoué d’un projet à un autre. Désormais tout est flou. Pourtant, pour moi tout était clair. Après le bac, fac de lettres à Paris puis après la licence, deux ans chez les anglo-saxons. Londres est une ville aimant pour moi. « Si vous devez vous rendre à Londres, allez y tout de suite après le bac, foncez c’est la meilleur chose que vous puissiez faire ! » voici une partie de ce que m’a conseillé mon prof d’anglais cette semaine alors que je discutais avec lui de son parcours et de mes projets. Alors après le bac : Paris - Londres, Londres - Paris ? Je ne sais plus.

Évidement que je rêve de partir là-bas ! C'est d'ailleur mon plus grand rêve. J’aime l’Angleterre, j’aime sa culture, son histoire, sa vie, sa langue. Je suis amoureuse de ce pays, un amour fou depuis tellement longtemps déjà. J'ai chaud au coeur rien que d'entendre prononcer ce mot : "Londres" et par qui que ce soit, c'est dire. Mais aurais-je la force de poursuivre mes études là-bas ou de les arrêter ? Peut être que je n’aurai plus envie de revenir en France, qui sait ? Aussi, abandonner un temps famille, amis et les matières qui m’importent comme l’histoire géo, l’art, l’espagnol ou encore le français. Puis, revenir en France, à Paris, pour poursuivre ? Le choix parrait simple, pourtant il n’en est rien. J’ai peur. Je ne veux pas me tromper. C’est un projet qui me demande une remise en question dès maintenant car si je dois poursuivre sur cette voix, c’est dès aujourd’hui que les démarches doivent se faire. Il y a l’Espagne en plus de tout ça, c’est une langue et un pays que j’aime également et étudier l’art espagnol me plairait tout autant. Je sais que je serais amené à partir d’un pays à l’autre si je veux me forger un avenir riche, solide et intense. Mais dans quel ordre l’organiser ? La repose toute la question…


+ J'ai les places de concerts...enfin !!!
++ Un ragondain, une cocotte de pain à qui on a fait un brushing, un mini renard doublé d'un buisson, merci à vous mes amours pour tous ces moments inoubliables...
+++ Merci encore pour cette superbe fête, bon j'ai mis tout le dimanche après midi pour desaouler mais c'était vraiment génial !!