Tuesday, August 08, 2006

Manque de temps

A ma plus grande surprise, l’ami le moins fidèle de ces vacances est sans aucun doute internet avec tout ce que cela comprends : msn, temps pour écrire ici, tant à rêvasser sur des pages et des pages du web. Se sont des vacances bien agitées, diversifiées, pleines de cuisines, d'amour, de sport, stressantes aussi, parce que la rentrée approche et qu'elle n’est pas sans échéances. Des livres à lire pour Dame Kennel et sa littérature, autrement dit, quatre "pavés " qui me fiche totalement en l’air les seules heures de l’année où je peux lire à ma guise, à savoir, des romans que j'ai réelement choisis. Tant pis. Mais, c’est promis, dès la rentrée, mes écritures vont revenir de plus belles et ça, c’est déjà dans mon emplois du temps. Rendez vous en Septembre.


Retrouvez les articles de Juillet dans la rubrique archives

Tuesday, July 11, 2006

It's a Jolly Holiday with...

Enfin ces fameuses notes. J'étais allé sur le site hier précisément à minuit, à 1 heure, à 2 heures du matin, visiblement, les résultats ne seront communiqués que dans la matinée. Au lit. Notre chère classe de L posséde un forum. Merci à Anne Sophie. Après l'annonce des résultats, voici ce que j'y ai déposé :

Je suis plutôt satisfaite même très satisfaite de mes notes que voici :

(Cliquez pour agrandir)


En ce qui concerne l'écrit de français, je ne peux pas contester ma note puisque ma disserte était bourrée de Baudelaire. J’aime la poésie, mais en disserte, c’est un peu plus compliqué de trouver des auteurs. Que ma correctrice soit bénie.

Pour l'oral, et j'en rêve encore, j'aurais toujours en regrets le fait de n'avoir pas dit tout ce que j'avais la possibilité de dire sur Primo Lévi, toutes ces choses que je savais de sa vie, ma note aurait été bien plus belle, c‘est certain.. Mais étant donné le fait que je suis tombée sur une lecture analytique que je ne voulais pas avoir, madame de Sévigné, je ne vais pas me plaindre de mon 13.

En ce qui concerne la Physique et la Svt, j'en suis littéralement tombé de ma chaise. En Svt, je ne savais rien de rien, dans ma tête je n'avais jamais vu ce chapitre, c'est dire. Je pense que, comme je maîtrisais vraiment bien la physique, bien que peux satisfaite de moi quand j'ai rendue ma copie, et bien notre cher monsieur Bolmond m'a permis de sauver ma note. Je pensais plutôt avoir un 05 qu'un 14. Qu'on offre une autre bénédiction à ce correcteur merveilleux.

Les maths, entre la surprise et la déception pour ce 13. Je pensais avoir plus et surtout une note supérieure à celle du domainhe scientifique. Mais bon, 13 en Maths reste pour moi un exploit jusqu’ici inespéré et j'en suis tout de même très contente.

Et enfin, le suprême du luxe que je savoure tel un délicieux bavarois à la framboise, un 18 pour ces cher tpe qui m'en ont tellement fait baver. Cette fois ci, se sont les oranges que j'ai mangé chaque soirs pendant deux semaines pour retaper ce fichu dossier sur mon ordinateur, que je bénis. Elles étaient bien juteuses, dieu merci. C’est toute seule que j’ai réalisé ce dossier et ce 18 je le mange à pleine bouché. Une note comme celle-ci après autant d’efforts et de travail c’est vraiment une joie indescriptible.

Au total, 45 points d'avance et le plaisir de savoir qu'une mention au bout du chemin n'est plus inaccessible...

Fin de transition, on peut sortir la bouteille de whisky.


Thursday, July 06, 2006

Attendre

Je ne rêve jamais. Enfin je rêve, comme tout le monde, toutes les nuits, mais les rêves dont je me souviens au réveil sont très rares, un par an, pas plus. Hors, le bac, les résultats, ça secoue. Toutes les nuits je me surprend, et de plus en plus précisément, à rêver de mes notes. Quelle catastrophe si je n’ai pas les notes tant attendues et escomptées. Nous étions allés voir, Matthieu et moi, « La colline a des yeux « , j’avais eu beaucoup de mal à dormir ce soir la, mélangeant ce film d’horreur à d’autres datant de mon enfance. Et bien, ce que j’en retiens, c’est que rêver de mes notes est aussi angoissant que de rêver d’un déformé tuant tout le monde à coup de hache. Qu’on en finisse avec tout ça, vite !


- Retrouvez les articles du mois de Juin dans la rubrique Archives -

Thursday, June 29, 2006

Lamentable

Entre une pharmacienne qui n’est pas capable de me donner ce que je veux pour ma santé, un banquier qui ne sait même pas ce qu’est un livret jeune, une employée de gare qui confond encore les horaires d‘antan, trois débiles qui essaient de me sauter dessus pour m’embrasser parce qu’ils n’ont jamais pu voir une fille qui prenait soin d’elle, les autres qui klaxonnent en ville, vraiment, se promener à Raon l’Etape, c’est révolu.

En vacances

Enfin les vacances. Le bac s’est clôturé par l’oral, plutôt pas mal réussi d’ailleurs. Madame de Sévigné est venue dire bonjour à l’examen et je lui ai pas mal fait la peau. Madame l’examinatrice était très gentille et notre petit dialogue était assez sympathique. Entre l’anniversaire de Cyrielle dès plus agréable, celui de Mikhael qui approche, de doux moments avec Matthieu, je dois dire que je me porte plutôt bien. Des vacances débordantes de lectures, de concerts, de surprises, de soirées « Lost » entre amis, de préparations pour l’année prochaine, tout est divin. Je vais m’éloigner vers mon cher et tendre pour ce week-end, rejoindre Paris et ses lumières, et, tant que j’y suis, je souhaite de très agréables vacances à tout le monde.

Tuesday, June 27, 2006

Sunday, June 25, 2006

Un très joli cadeau

Certaines personnes m’étonneront toujours. Il en va de même pour Fabien et sa vision très juste des personnes qui côtoient, de près ou de loin, son petit univers fait de poésie, de paroles, de musique et de blagues à tout vents. Alors que la mi-temps du match France-Togo suivait son cour, je regagne en un rien de temps mon petit ordinateur chéri. Tiens du courrier. Mon blog permet à chacun de découvrir certains de mes penchants et d’en faire sa propre opinion. Fabien m’a très gentiment écrit une chanson. Un cadeau qui me touche profondément et qui me surprends tant l’analyse de certains de mes états d’âmes est juste et précise. Si les paroles me plaisaient, la voix et la musique suivront dans quelques semaines d‘après lui, l’objectif était de publier cette chanson sur mon blog. Lisez, elle parle d’elle-même. Je remercie encore infiniment Fabien pour ce très joli cadeau.


Un autre temps à Paris


Une rue déserte
Un ciel inerte
La Seine… et lui
Paris, la Nuit

Il y a tant d’images qui ne sont pas parties
Il y a ce souvenir qui la poursuit
Et lorsque sa présence commence à lui manquer
Elle laisse sa pensée aller à ses côtés

Un autre jour autre temps à Paris
Mademoiselle part, personne ne la suit
Elle vogue au gré des vagues de ses envies
Navigue dans son passé pour oublier l’ennui

Et mademoiselle dans ses rêves s’enfuit
Marchant dans la rue, elle sourit
Elle et son cœur sont dans une autre vie
Palais du Louvre ou Place d’Italie

Chaque soir de retour dans sa chambre transie
Inspirée par ses larmes mademoiselle écrit
Elle note ligne après ligne la tristesse qui l’emplit
Donne à sa solitude des mots de poésie

Elle marche sur le parquet sans faire de bruit
Va à la fenêtre regarde la pluie
Ses pensées l’ont suivie elle retient un cri
Attendre, attendre, encore, c’est ainsi

Et si la Tour Eiffel immobile s’ennuie
Elle a au moins la chance d’être plus près de lui
Tandis que mademoiselle retrouve son lit
Pour un autre rêve, une autre nuit

Si elle n’est pas la seule à vivre cette vie
Et même si quelque part je la connais aussi
Mademoiselle a pour moi un visage précis
Elodie.


23 Juin 2006 - Fab

Thursday, June 22, 2006

Vieux jeu moi ? Tant pis...

C’est étrange de se confronter à la différence de chacun. Chacun son goût de la fête, chacun sa manière d’en profiter. La diversité des êtres humains est une excellente chose en sois, hors, malgré moi, il y quelques dérives que j’ai du mal à accepter, du mal à voir. Se sentir l’intrus de certains mouvements n’est pas très agréable mais cela permet de constater qu’on a tout de même acquis un certain recul envers la société. Une certaines maturité, peut être trop. Je suis souvent vieux jeu, je l’admets volontiers. La jeunesse à ses heures perdues a besoin d’ivresse, de laisser aller, si ce n’est plus. Je l’accepte mais j’ai des limites, parfois trop pesantes pour certains, sans doute. L’alcool est de mise pour la fête, c’est normal. En revanche, certaines autres substances le sont beaucoup moins. Alors, à l’avenir, que l’on me prévienne dans quelle dérive on va m’embarquer. C’est peut être idiot pour vous tout autant que vos actes le sont pour moi. J’aime m’amuser, à d’autres façons. A une soirée comme celle-ci, je préfère encore un bon lit et un bouquin, un policier c’est encore mieux. Vous êtes prévenus.

Tuesday, June 13, 2006

On peut souffler maintenant

C’est terminé. Le bac et ses quatre épreuves sont derrière moi. Probablement aussi la dernière fois de ma vie que mon cerveau devra réfléchir en maths, physique et SVT. Ce qui est sur c’est que les surprises, elles aussi étaient au rendez vous pour cette session Juin 2006. Cela faisait déjà plus d’une semaine que je jouais la diététicienne à plein temps pour le chapitre prévu en SVT et la parfaite scientifique connaissant sur le bout des doigts le fonctionnement des centrales nucléaires, thermiques, hydrauliques etc.

Erreur. Les aliments se sont transformés en cortex cérébral relié aux yeux, une partie du programme quasi inconnue pour nous et les centrales, quant à elles, se sont vues modifiées en de futures voitures électriques. Imaginez notre stupeur face aux sujets. J’ai encore en mémoire le visage d’Anne Sophie tout autant horrifiée que décomposée se tournant vers moi. La surprise en SVT était quand même de taille. Je ne flanche pas, je tourne les pages, aborde la physique, je reviendrai au cortex à la fin.

En ce qui concerne les Maths, à ma grande surprise, tout s’est déroulé dans la plus grande sérénité. Pas de mémoire qui flanche, les réponses filent et s’écoulent comme jamais. Le français de ce matin réservait aussi ses petits cadeaux. Le biographique devait tomber puisque l’an prochain il se voit remplacé par ce qu’ils appellent « le roman » mais c’est la poésie qui a finalement fait son entrée dans la salle d’examen.

Une nouvelle tête d’Anne Sophie de plus en plus désespérée se tourne vers moi. La poésie ne m’enchante pas non plus mais tout de même beaucoup mieux que l’autobiographie. Face à moi trois sujets, l’écrit d’invention bannit direct, une très longue hésitation entre le commentaire et la disserte. Le tout bouclé en 7 pages, question et disserte comprise. J’ai réglé son compte aux différents buts de la poésie : nous emmène-t-elle vers d’autres mondes ou nous fait elle prendre conscience de certaines réalités qui nous entourent ? Je sors satisfaite de la salle, la dernière, après une relecture interminable de la copie.

Le soleil m’accompagne toute la journée. Je croise Zazou à la sortie du lycée, me voila invitée à manger chez elle. Mignon le petit repas dehors avec à la fois une amie qui est aussi ma belle sœur et cette merveilleuse belle maman. Les rayons sont toujours la pour les appels de Matthieu, les sms de Mimi, aussi dans l’herbe avec toute la clique, papotant entre copains et toujours présent en rentrant chez moi, tranquille, le sourire aux lèvres à la sortie du train.

Je me sens libre, heureuse, déracinée des horaires du lycée, du bus, de tout ce qui me liait à un cercle infernal. Je suis libre mais en semie apnée jusqu’au 28 : le jour de l’oral de français, mais tout de même en vacances et quel bonheur. Je n’attends plus que jeudi pour décompresser, à Paris auprès de mon cher et tendre. Les autres sorties entre amis viendront comme elles me seront proposées, tout comme les repas que l‘on partage ensemble ces derniers temps : tous annoncés au dernier moment, ou presque. Le 11 juillet, à ma disposition sur le net, les résultats des deux notes de français, il y aura aussi la note des Tpe, celle des maths et celles de physique-SVT. Mais en attendant, c’était une excellente journée, de celle qui se dévore à pleines dents.

Friday, June 09, 2006

Saki for Mikhael


(Cliquez pour agrandir)

Mikhael c’est tout un art. Un petit blond, frisé. Son monde c’est Dorothée, Madonna, Mylène, ses cochons d’inde, des tonnes de séries tel que Desperate Housewives, Lost, Six feet Under et des plus belles, il y en a tant. Il y a aussi ses forums, son internet, ses BD, ses écritures, sa passion pour le journalisme, son fameux blog. Mikhael c’est aussi un personnage hors du commun, une de ces personnes très attachante, qui n’accorde pas son amitié en deux secondes. On se souvient tous de son côté cru par moments, tendre par d’autres, de ses phrases cultes lancées par ci, par là, de sa pertinence, de ses réponses à tout, de ces litres de larmes qu’on a tous versé en riant de ses bêtises…qu’il est unique le petit Frison. Mais Mikhael, c’est avant toute chose une personne que j’aime de tout mon cœur, un de mes meilleur ami à qui je souhaite, pour ses 18 ans, un très joyeux Anniversaire.

Wednesday, June 07, 2006

Tant de souvenirs

Aujourd’hui mes meilleurs amis, tous ces visages qui m'étaient familiers depuis maintenant trois ans ont signé un arrêt définitif. Ils ont quitté le navire. Ce mercredi 07 juin signait la fin de trois ans de souvenirs, trois ans d’évolution, de rires, de peines et trois ans d’habitudes. Nous avons empruntés le chemin de la grille ce midi pour la toute dernière fois, ensemble. Hier avait lieu notre tout dernier repas à la cantine. L’an prochain, quand viendra mon tour, ils ne seront plus là, d’autres personnes l’emprunteront avec moi mais se ne sera jamais la même chose. Cette vague qui s’en est allé, c’est ma génération, de celle qui était la au premier jour du lycée. Les bâtiments seront froids l’an prochain. Nous nous reverrons, la question ne se pose pas, mais une étape est passée. C’est la vie, si dure soit elle. Pas de pleures ce matin, pas de peines, de pincement au cœur, surtout parce que je ne réalise pas et que je ne veux pas réaliser. La journée de demain sera cruelle. Le lycée vidé de toutes ses terminales. Aussi, un vaste aperçu de l'an prochain. La semaine dernière j’ai craqué, cette fois c’est différent. Nous parlons tous de la même chose en ce moment sur nos blogs respectifs, que voulez vous, c’est au cœur de l’actualité. C’est leurs départs, mais c’est aussi un peu le miens, se sont mes petites moitiés qui s’en vont. Une grande part de moi même. Je ne serai pas devenue ce que je suis aujourd'hui, sans eux, c'est certain.

Sur mon ordi, je regardais les dossiers. Je regardais leurs contenus. Chaque image me rappela quelques choses. Mon ordi regorge de souvenirs. Certaines m'ont émues, certaines me plaisent plus que d‘autres, certaines me rendent nostalgique, me font rires. Certaines sont vieilles, très vieilles même, un an, deux ans... certaines sont très récentes, de ce week-end, quand aux autres elles sont d'un tout autre re
gistre. Il est évident que je ne peux pas tout mettre, toutes les personnes auxquelles je tiens ne seront pas forcement en photos ni même sur mon ordi, mais le cœur y est. Je vous aime tous du plus profond de mon coeur. Merci pour ces trois ans de bonheur, pour tout ces merveilleux moments partagés ensemble, ces hauts et ces bas qui nous ont fait grandir ensemble. A très bientôt mes amis.















(* Photos : collection personnelle + photos du site Mikhael-blog.com / Lof Uoorzelv)

(Retrouvez les articles du mois de Mai dans la rubrique archives.)

Sunday, May 28, 2006

Mikhael for Saki

Dimanche, 14 heures, Mimi débarque sur msn. Envie de changement pour son blog. Tiens, on est deux. Il me disait notamment que mon blog était trop sombre, trop noir. Trop noir depuis trop longtemps. Certes. Aussi, je lui réponds que ce noir influe peut être beaucoup sur mes écritures. Peut être un peu philosophique mais c'est une réflexion qui n'est pas totalement denuée de sens. Prenez pour exemple la couleur de la tapisserie d'une chambre. A ses heures perdues Mimi crée souvent quelques nouvelles ébauches de blogs, des pages d’accueil ou tout simplement de nouveaux sites comme celui de Prague ou celui de la yes no. On parlait tous deux de blogspot et de ses maudits fonds d’écrans pas très beaux mais surtout très kitch d‘un point de vue design. C’est alors qu’on eu l’idée d’aller bricoler un peu dans les codes html, voir ce qu’on pouvait en tirer. Le résultat est là. C’est tout nouveau, c’est du rose sur fond noir, du tout Saki, et le changement ne fait jamais de mal à personne. Merci Mimi. De nouveaux liens, à droite, font aussi leurs entrées, se sont les sites et les blogs que je fréquente régulierement. N'hésitez pas à aller y faire un tour et à laisser vos commentaires sur les blogs si le coeur vous en dit. Merci pour eux.




Liens :

Le site de Mikhael : http://www.mikhael-blog.com
Le site de la YES NO : http://perso.wanadoo.fr/childhood/yesno
Le site du voyage à Prague : http://www.prague2006.new.fr

Friday, May 26, 2006

Le désespoir de la Vieille

La petite vieille ratatinée se sentit toute réjouie en voyant ce joli enfant à qui chacun faisait fête, à qui tout le monde voulait plaire; ce joli être, si fragile comme elle, la petite vieille, et, comme elle aussi, sans dents et sans cheveux. Et elle s’approcha de lui, voulant lui faire des risettes et des mines agréables. Mais l’enfant épouvanté se débattait sous les caresses de la bonne femme décrépite, et remplissait la maison de ses glapissements. Alors la bonne vieille se retira dans sa solitude éternelle, et elle pleurait dans un coin, se disant : «Ah! pour nous, malheureuses vieilles femelles, l’âge est passé de plaire, même aux innocents; et nous faisons horreur aux petits enfants que nous voulons aimer!«

Charles Baudelaire - Petits Poèmes en Prose, poème II.

Tuesday, May 23, 2006

Il y a eu Sarah


Il y a de ces personnes qui comptent un temps, longtemps dans votre vie. Un jour, elles s’envolent. J’ai passé 17 ans de ma vie avec une personne qui m’était très chère. Une sœur, une meilleure amie, une cousine, sans aucun doute une part de moi. J’ai partagé 17 ans avec Sarah. Elle est née deux ans avant moi, pourtant, j’ai toujours été la grande sœur. Dans ses moments de doutes, de pleures ou de joies, j’ai toujours été présente. Nos vacances, c’est ensemble que nous les passions. Hors de questions de rester sans elle. Je me rappel parfaitement du nombre de pleures que maman a séché lorsque j’étais séparé d’elle, qu’elle quittait la maison, qu‘elle me quittait pour quelques jours. Je vivais ces moments comme une véritable déchirure, la perte de l’être aimé. Elle ne l’a jamais su. Ensemble, nous étions fortes, incassables.

Un jour, après toutes ces années, tous ces souvenirs, elle m’a déçue. J’ai toujours eu confiance en elle. J’ai tout donné de moi, j’avançais les yeux fermés. La confiance est la plus grande des richesses, une valeur qu’elle n’a pas su préserver visiblement. Les rumeurs circulent au lycée, elle a préféré les croires, c’est son choix. Malgré ses excuses, la confiance est partie. Je n’y reviendrai pas. Par le passé je pardonnais quelque soit la faute, désormais j’avance plus cruellement, je me préserve. Qu’il s’agisse d’amis, de familles ou de toute personnes. Comme le disait Diane "tu sais les amis ça vient et ça repart", elle est réaliste.

Une chose est sure : j’ai une méfiance totale envers les filles. Bons nombre d’entres elles sont bien trop fourbes. Il m’a fallu des faux pas pour m’en rendre compte. Mieux vaut avancer seule qu’accompagnée de mauvaises pièces, avoir le moins d’amis possible mais savoir qu’on est entouré de précieux bijoux. Les erreurs et les peines nous font grandir. C’est la manière la plus efficace d’apprendre, celle qui blesse le plus aussi. Souvent je pense à Sarah mais je sais que toutes deux, nous avons choisis deux chemins très différents. Qu’elle fasse bonne route, moi j’embarque vers d’autres horizons.

Sunday, May 21, 2006

Ils arrivent

Vaste et funèbres sont les quelques heures qui me séparent de toi. Tu es partis il y peu, il me faudra attendre 3 jours pour retrouver tes bras. Le bac approche à grand pas. J’ai peur. Je ne me sens pas prête, d’autant plus que je ne réalise pas. Trois semaines à peine. Ça c’est le temps qui me sépare de la salle d’examens. Au rendez vous: Français, oral, écrit, et les sciences : maths, physique et SVT. J’ai des doutes c’est certain.

Il y a une grande part de chance à tout examen. Et si elle s’absentait pour ces deux jours décisifs ? La déception serait grande lors des résultats car c‘est la toute ma crainte. En composition tout ira bien, quand viendront les réponses, la peur m‘envahira. Onze coefficients cette année. Je ne compte plus le nombre de fois par semaines où les profs nous le répètent.

La pression au lycée est énorme, même l'air est imprégné du bac. On y pense tous. Ces derniers temps, j'ai l'impression d'être une cocotte minute proche de l'explosion. Un calvers car le danger a son importance.. C’est une étape à passer, en attendant, je révise et je pense à toi.

Monday, May 15, 2006

Un autre temps à Paris

Quoi de plus merveilleux que Paris ? Quoi de plus merveilleux que Paris, en couple ? Y flâner à deux ? Ce week-end avec toi était merveilleux. C’est un autre Paris que j’ai découvert. Le tient. Ce qu’on a pu vivre, des milliers de couples en reverraient. Se retrouver à 3h30 du matin, la nuit et les étoiles face à l’immensité d’une place, le Louvre. La belle semblait nous appartenir. Personne, juste deux amoureux. Être enlacé au beau milieu de la nuit, face à ce charme immense. L’amour qui te submerge. Une pleine lune éclatante qui fait briller le ciel de milles feux. La lumière de cet énorme cercle qui se reflète sur les vitres du palais, sur la pyramide de verre, entre les feuilles des arbres. Une vue grandiose, à la limite du rêve. Ce merveilleux moment, des jardins, nous deux, minuscule face à la beauté qui nous entoure. Matthieu était sublime, un vrai prince.

C’est dans un pub, autour de quelques verres que j’ai pu découvrir ses amis, encore d’autres. Fort sympathiques ces petits parisiens. Un paris romantique comme jamais, quelques ballades, ton petit appart, la foule, le métro, le charme fou de Paris que je n‘aurais pas perçu de la même façon sans toi. Découvrir ton monde à briser l’horloge du temps. Des yeux bleus sur un fond de tendresse pour un week-end magique et lumineux. Tous ces moments restent gravés dans ma mémoire. Il y en aura d’autres, j’ai confiance. Il y a eu Strasbourg , il y a eu Paris. Je ne peu pas tout livrer. Surtout pas ici. Mon jardin secret est bien scellé, seul Matthieu en à la clé. Les souvenir de se séjour s’étalent par milliers dans ma tête. Peu de photos, tout est dans le cœur. Merci au petit prince d’avoir fait de moi sa cendrillon.


Sunday, May 07, 2006

Une par mois...

(Cliquez pour agrandir)

Et oui, ça peut revenir

Un fond de camille. Pas très bien réveillé, un peu agacé par la moindre miette de contrariété. Je me réveil, les minutes passent et tout reviens. Je sais désormais que le bonheur m‘enveloppe à nouveau. Des amis que j’aime à mes côtés, des soirées autour d’un feu, de la bonne musique, quelques sons de guitares, tous réunis. La nuit et les étoiles, le soleil. Le soir et la journée rendent tout ces moments si doux. Le téléphone qui ne cesse de sonner. Savoir qu’on est attendu toujours quelque part est une sensation très agréable. Pas un seul jour de répit pour ces vacances. Et quelles merveilleuses vacances. Et puis il y a toi. Tu es le début qui entraîne une fin. Qui aurait cru que paresser à St Diè, seule, m’aurait valu la chance de tomber sur ce tout petit parisien. Un parisien, pas n’importe lequel. Merci maman de ne pas être venue chercher ta fille….

Monday, May 01, 2006

Selon vous, qui est-ce ??

Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas accordé ce temps. Le dessin est une passion qui me suit depuis le jardin d'enfants. Les portraits, c'est à la porte du collège que je les aient laissé. C'est loin. A vous de me dire de qui il s'agit. Mon niveau à baissé, c'est certain, mais j'attends vos remarques, vos réactions, soyez francs avant tout.

(Cliquez pour agrandir)

Retrouvez les articles du mois d'Avril dans la rubrique archives, en haut à droite.

Thursday, April 27, 2006

Futures poppy

Certains points stagnent, d’autres avancent. Vous êtes vous déjà retrouvé face à une senteur, une atmosphère qui vous rappelle toute une époque ? Pas le choix ? Sur le moment, c’est agréable, l’instant d’après, c’est un cauchemar. La tristesse monte sur scène. Dommage. Pas très joyeuses ces quelques lignes n’est-ce pas ? Au moment où j’écris, le temps reste gris. Un jour le soleil, l’autre la pluie. Tantôt happy, tantôt meurtrit. Ces changements m’agitent. Comme un pantin, le temps tire le fil de mes émotions. Cet hiver était long. Trop long, trop lourd. Je me demande encore comment j’y ai survécu. Aujourd’hui, par la fenêtre, à plusieurs reprises, je fixais l’extérieur. Le temps et le ciel restent tristes depuis quelques jours. On dirait même que la ligne des montagnes, vous savez celle qui est au loin, elle semble soutenir tout ce poids. La vie est comme ralentie. Rien à faire. Cette pesanteur m’oppresse. C’est insupportable.

« Pas terrible les températures ? ». Ma mère vient de lancer ça à l’instant. Elle prêtait une oreille à la météo. Elle était en haut, moi en bas. Un jour tu te sens revivre, l'autre c’est l'arrêt brutal de toute renaissance. Il y a l’hiver quand un jour viendra l’été. En attendant c’est quitte ou double : c’est le printemps. Mais ou sont passés ces quelques rayons ? Le soleil voudrait-il nous punir ? Nous donner de la gaieté pour nous la reprendre ensuite ? Sadique. Bientôt, quand la chaleur cessera de nous tourner le dos, les coquelicots teindront de rouge tout les champs .C’est ma fleur préférée. Elle attends de meilleures conditions pour renaître. Moi aussi. Je garde espoir même si par moments c'est difficile. Je suis peut être trop sensible aux caprices du temps. C'est à croire qu'il fait de nous ses esclaves...




++ Merci à mes 3 petites perles d'être toujours la, dans les pires moments comme dans les meilleurs.
+ Toute cette petite troupe, ces sorties sont un concentré d'oxygène vraiment efficace... à demain.
* poppy : coquelicots

Monday, April 24, 2006

En attendant l'écriture....

Cela fesait longtemps, pas beaucoup de temps pour écrire, je l'aime beaucoup....

Tuesday, April 18, 2006

Espace temps

Cette semaine c'est bacs blancs pour tout le monde. Qui dit bac blancs dit manque de temps. Et oui ! J'ai des révisions, des tas de choses à faire, les occupations imposées ou non ne manquent pas. Je ne posterai donc pas d'article d'ici un bout de temps. J'ai des priorités même si écrire ici fait partis des choses que je préfère. Par ailleurs, les deux précédents articles, adeptes de benabar ou non, réclament leurs dose minimale de commentaires. Camarades à vos claviers, merci.

Sunday, April 16, 2006

Un vendredi soir en concert

(Petit aperçu du décors post-concert)


19h30 : début de concert. Hors, quand on sort du lycée à 17 heures c’est plutôt rude d’être a Nancy à l’heure convenue et fin prête. On l’attendait depuis longtemps cette soirée. Dans la voiture, les albums du petit parisien défilent. C‘est dur de réaliser qu‘il sera devant nous ce soir. Mathilde et moi on à l’air de deux filles totalement excitées. Les fou rires et les larmes de joie sont elles aussi dans la voiture. Une fois arrivé, c’est la foule, c’est l’émeute. Tout les concerts de Bénabar affichent complet, celui de Nancy également. A l’entrée se vendent toutes sortes d’objets dont les bénéfices reviennent exclusivement à la lutte contre le cancer. Il va sans dire que nous ne repartiront pas les mains vides. D’ailleurs, vous pouvez également y participer à cette adresse http://www.benabar.com/ mais aussi retrouver, en vidéo, quelques minutes du concert.

Pour être totalement honnête et objective, la première partie de Bertrand Belin est vraiment mauvaise. Elle est quasi endormante. La première partie est censée chauffer la salle, c’est raté. A l’arrivé du chanteur, l’ambiance est toute autre. Son fameux « bien l'bonsoir M’sieur dames » est lancé, c'est partis pour quelques heures de bonheur.

Cela dit, un bonheur qui commence mal. A la base, Mathilde et moi avons choisis d‘être en fosse, dans le fond. Pas trop le choix de toute façon, on est arrivé trop tard. On le regrette amèrement et très vite. Du haut de notre petit 1m60, dire que tout ce qui est petit est mignon ne nous aide pas beaucoup. Ler public bouge, se resserre, nous compresse, je ne peus plus bouger. Aussi, avoir quatre maudites têtes d’hommes baraquées devant nous n'arrange rien. Je sens ma tête tourner, bien trop serrée contre les autres, la chaleur m’étouffe. je ne sens plus mon coup, plus mes pointes de pieds. Je dois sortir de cette position au plus vite. Il va sans dire que je ne regrette pas ma place en gradins pour le concert de Placebo à Paris. Rien que la fosse de Nancy tu te sens mourir à petits feux.


(Nancy en euphorie totale)

On se dirige vite auprès de la tante et la mère de Mathilde, toutes deux assises dans les gradins. La vue d’ici est bien meilleure. Une vue d’ensemble ou l’on peut admirer pleinement les pitreries du chanteur. Une concert de Bénabar c’est toujours une fête. Il saute, il fait l ‘andouille, il chante bien, il fait rire son public. Bon, j’ai quelque peu loupé « je suis de celles » étant encore à ce moment la dans la fosse, tant pis. Le public est dans une euphorie intarrissable jusqu'à l'arrivée de "qu'est ce que tu voulait que je lui dise ?", la chanson la plus triste du dernier album. Tout du long, un silence glacé immerge la salle. Plus un bruit. La mélodie suivante ranime à nouveau la foule.

Les sales histoires que subissent les personnages de ses chansons nous valent de très nombreux fou rires. Notamment une histoire de « nouveau mix » pour les jeunes : pierrade, raclette et ipod. A mourir de rire. Une histoire de »ça fou un peu les boules non ? », un chant du public de « la bohème «,des comparaison parisiens - nancéens ou encore un « savoir jouer du piano, c’est quelle touche ? ». J'aperçois Mathilde la bouche ouverte, n’arrivant plus à s’arrêter de rire. Pas de doute, l’humour à la MR Gilbert est bien présente. Même dans les gradins, on est souvent debout pour danser et chanter. A l’heure ou j’écris, ma voix est plutôt absente.

A 22h30, Benabar dit au revoir à son public. Mais à 23h30 la salle est encore pleine. En effet, le public fait des rappels une bonne dizaine de fois, c’est très courant dans ses concerts. On a même droit à une chanson composée tout spécialement pour la tournée, sorte de déboire sur les cadeaux de mariage inutiles. Un bon moment. Je regrette juste que « paresseuse » n’est pas été de la partie. Mais « porcelaine » est là, celle-ci, c'est du Mathilde tout craché. C'est vers la fin que Mathilde et moi tentons, desespérement, et par tous les moyens possibles, portables, photos, lecteur mp3 enregistreurs, de garder un brin de souvenir de cette soirée. J'espère vraiment qu'un nouveau dvd live sortira prochainement.

Je conseil à tous, adepte ou non, d’aller voir un de ses concerts. Il joue la comédie en scène, use d'un humour expansif et d'un don inné du savoir bouger. Vous passerez une très bonne soirée. Lui aussi je compte bien aller le voir à Paris pour son prochain album. Aurevoir Mr Benabar et merci pour cette merveilleuse soirée. Merci aussi à ma douce pour ce très joli moment. A très bientôt.

(La fosse où nous nous trouvions au début du concert)

Saturday, April 15, 2006

Mademoiselle paresse à Paris

Benabar : petit poète Parisien, un savant mélange d'humour, de chants et mots, chanteur et musicien invetéré, préféré de beaucoup, comme de moi. Cet homme, c'est mon idéal. Ces chansons, en voici une, peuvent s'identifier à chacun, chacun la sienne, chacun sa personnalité. Selon ma meilleure amie, celle-ci, c'est du 100% moi, un avis que je partage pleinement. Douce paroles sur une musique tendre et mélancolique. C'est celle qui me ressemble, celle que je prèfère. La voici.

Paresseuse

Certains matins elle révise son emploi du temps

Imagine ce qu’elle doit faire et se dit… et puis non
Elle paresse
Au ralenti elle glisse de la cafetière à la fenêtre
Elle aimerait entendre un disque mais il faudrait le mettre
Et rien ne presse
Mademoiselle paresse à Paris
Elle traîne, elle pérégrine
Son altesse caresse aujourd’hui
L'idée d’aller à la piscine
Elle descend dans la rue, il est 16h, elle marche lentement
S’assoit sur un banc pour étudier le chemin le plus long
Le transport le plus lent
Le métro pourquoi pas mais y’a pas de grève en ce moment
Quant au bus il est trop tôt pour être bloqué dans les bouchons
Alors à quoi bon
Le transport qu’elle préfère c’est la balançoire
On bouge d’avant en arrière en prenant du retard
Elle rallonge par le square
C’est la fermeture quand elle arrive au guichet
Elle s’en veut de rater de si peu, à quelques minutes près
Un peu plus elle rentrait
Faut pas compter sur la chance, alors demain elle jure
D’évaluer mieux les distances pour être bien sûr
D’arriver en retard
Sans rien devoir au hasard.


Paroles et Musique : Bénabar - Editions : Universal Music Publishing

Saturday, April 08, 2006

The dream : 02.10.06


En général, quand on veut acheter une place de concert pour Bercy, c’est plutôt la galère. Deux trois heures d’attente au téléphone, une musique horrible pour faire passer la pilule et une insupportable voix qui vous demande de patienter. A la cinquantième fois : tu raccroche.
A la demande générale des fans, comme quoi un forum ça sert à quelque chose, Placebo a ajouté une date à sa tournée et passera donc à Paris Bercy le 02 Octobre prochain. J’ai manqué celui de 2003, trop jeune, pas assez d’argent en poche et j’ai eu 3 ans pour ruminer. Placebo sort un album tout les 3 voir 4 ans. Je ne louperais pas Paris 2006. La fnac et tiketnet ouvraient la réservation des places le 04 avril à 10 heures précise. Je n'irai donc pas en cours ce matin la. J’ai peur. Je ne veux pas manquer ma chance. Mikhael me met vite en conditions en me conseillant de me lever tôt et d’essayer d'appeler bien avant 10 heures.

Il est 6 heures, je suis debout. Quelle ironie du sort, quand il faut aller en cours je n'émerge pas avant 7 heures mais bizarrement, ce matin la, je me suis levée aux aurores sans difficultés. J’essai d’appeler ticketnet à 9 heures : musique du roi soleil pendant 10 minutes, non merci je raccroche. J’attendrai 9h50, soit 10 minutes avant l’ouverture officielle des réservations. Quand arrive enfin l’heure, j’appel la fnac, j’attends 2 ou 3 minutes et un charmant monsieur me dit de rappeler à 10 heures, pas avant. Hors de question, j’insiste. « Vous ne pouvez vraiment pas avant, vers 10 heures se sera certainement saturée ! ». Le gad me file donc directement le numéro de bercy. Quel privilège. J’appel, petite musique puis vient ce que je redoute le plus « un correspondant va vous joindre, un correspondant va vous joindre, un courres.. » une dizaine de fois, pitié pas ça. Puis,quelqu’un décroche. Il est 9h55 je prie pour qu’on ne me redise pas la même chose. On parle on parle, il est 9h57. Je m’en doutais, on me dis de rappeler à 10 heures. Toujours le même discours.C’était prévisible. Je recommence, et lui demande avec douceur d’essayer, il ne reste plus que 3 minutes, je ne tiens pas à raccrocher si près du but, pour risquer d’échouer plus tard. Miracle. Il accepte et m’annonce que je suis la première personne à acheter une place pour ce concert. La première sur 18 000 places. Je suis sur mon nuage.

Je lui demande quelques informations, fosse ou gradins ?? Places numérotées o
u non ? Il m’affirme que de toute façon, je peu choisir ce que je veux vu la situation. Je lui fais confiance, il me place ou il veut, mais à la meilleure place. Je serai finalement dans les gradins, places numérotée, tout près de la fosse. Géniale. Je raccroche, j' hurle ma joie dans toute la maison. J’ai mis du temps à réaliser. Quelques minutes après l‘appel, j’ai fais un petit tour du côté du forum. C‘est l‘émeute, ils vivent ce que je redoutais tant. Lignes saturées, plus de places…..J'ai vraiment eu de la chance. C’est mon rêve, il prend vie. Cette petite escapade à Paris me coûtera bonbons entre la place, le train, de quoi se nourrir, dormir et surtout tout les petits trésors du merchandising en vente à l’entrée du concert, ce rêve coûtera cher.


Voici la place. Elle est numérotée, porte 0, rang numéro 24 (le rang le plus bas) dans les gradins,au plus près du groupe. La meilleure place, comme ce très "cool" monsieur me l'avait promis. J’évite donc de camper devant Bercy pendant des heures. Depuis quelques jours, sur le forum, on s’organise, c’est un moment que l’on va tous partager ensemble. Je suis aussi très impatiente de voir tout le monde.Cette communautée si particlulière avec qui je parle quotidiennement sera la aussi. On espère tous que ce concert face l’objet d’un DVD, comme en 2003. Moi comme eux, on a hâte.

Un concert de Bénabar, d’Indochine et de Placebo dans la même année, il n’y a pas de quoi se plaindre. Comme quoi "les astres sont parfois têtes en l'air"... oui mais pas cette foi ci. Merci à ma bonne étoile.

+++ En parlant de concert, celui de vendredi soir était divin, du bon rock, bravo au groupe, on vous retouve le 28 à L'entract....

-----------------------------------------------------------------------------------

Retrouvez les articles de Mars dans les archives mais aussi la mise à jour des photos de la soirée, si toutefois vous les auriez manquées.

Wednesday, March 29, 2006

The pictures

Voici quelques photos de la soirée. Pour certain ce n'est plus de l'amitié, c'est carrément de l'amour....

(cliquez dessus pour voir en plus grand)

Saki's birthday at home

Je n’avais pas le temps d’écrire plus tôt. IL y a deux semaines c'etait en famille que je fetais ma majorité. Ce samedi, j’ai enfin pu fêter mes 18 ans entre amis. Parents à l’hôtel, maison pour moi toute seule et une vingtaine de personnes autour de moi pour cette soirée. Je sais que gérer toute une foule dans sa maison n’est pas chose facile, mais la, quand l’alcool coule à flot dès les premiers instants et bien la c’est la débâcle. Certaines personnes se sont embrassées, filles comme garçons entre eux, d’autres ont rendu leurs alcool d‘une manière plus ou moins dégueulasse, d’autres ont bu, cuvé, dormi, ont retrouvés la forme quelques heures plus tard. Il y a eu de la casse, il y a eu des peurs, il y eu trop d’alcoolo, certains abus, des surprises mais c’était festif. On a aussi beaucoup dansé, beaucoup rit. Tout le monde dormait chez moi, la soirée à durée, durée, chacun à sa manière. Je ne peu me souvenir de tout si ce n’est de très beaux souvenirs. Après la séances joins des « grands » garçons il y eu plus tard la fameuse réunion dans la pièce du fond ou jamais personne, à part eux, ne saura ce qui s’est réellement passé. Certains parlaient de «pénétrations » et « léchage » au réveil…mystère. Mise à part l’épopée des pâtes, des bouteilles et les quelques incidents, au final ces débordements nous ont fait rire.

Quelques clichés m’auront marqués. Caro au bord de la baignoire, Flo ivre dans la douche, Julie et sa tache, Damien et Marie s’embrassant comme des bêtes, les garçons et leurs joins sous la lune, la mini partouze de certain dans l’autre chambre, Zazou dans sa vieille chemise de nuit, nous au salon essayant de dormir pour au moins une heure, Matthieu à côté de moi raide et puant l’alcool, les remous de Mathilde et Roméo, Cyrielle et son ex en furie, les nombreuses «galoches » à tout le monde d’Anne Sophie, Élise remuant et ses petits saut en dansant, le caps des gads, la réunion dans la cuisine et tellement d’autres….J’ai adoré cette soirée. Voir tout le monde d’une pierre de coup m’a fait du bien. Et que dire aussi de cette multitude de cadeaux ? Le plus beau des présents était bien sur de vous avoir tous auprès de moi pour cette soirée. Je ne pourrait jamais oublier mes 18 ans et tout ce qu’on a fait pour moi pour l’occasion. Merci infiniment. Ces moments resteront dans ma mémoire et je pense aussi dans la vôtre…(comprendrons les concernés lol). C’est tant mieux et je ne regrette rien. Merci encore. A la prochaine….

Wednesday, March 15, 2006

Placebo Meds 13.03.06

(cliquez pour agrandir)

Le 24 mars 2003, Placebo sortait son quatrième album : Sleeping with ghosts. C’était il y a 3 ans. Entre temps, un best of de tous leurs singles et un DVD du concert à Bercy pour nous faire patienter. Le cinquième album, était annoncé depuis des mois. Meds, littéralement : médicaments, un titre parfaitement adapté au nom du groupe et leurs musique. Cela fait plus de dix ans que Placebo laisse échapper ses méandres par des mots et de froides guitares.

Comme bien d’autres, tout les gens du forum XS, les fans, j’avais pré commandé l’édition deluxe depuis plusieurs mois. Cette édition, très très limitée, était, à la base, conçue pour remercier tout ceux qui suivent le groupe depuis toutes ces années. Ce matin, elle est enfin arrivée chez moi. Devant mes yeux, dans mes mains, un coffret magnifique et très soigné. C’est une sensation très étrange d'avoir devant soi ce que l'on attend depuis si longtemps. .On ne réalise pas tout de suite. Et puis toute cette attente, cette frénésie qu’il règne autour de ce nouvel album depuis longtemps déjà. Cela fait des mois que les fans baignent dans l'ambiance du nouvel opus. La promo, la presse, la télé, la radio, c’était dur de tout suivre, et c’est loin d’être finit.Tous s'emparent de l'évenement. Et puis, en plus de l’album, il y a les singles sortit sous différentes formes et ça devient difficile de se les procurer. Cette fois, placebo s’est occupé uniquement de la partie songs & music, laissant cartes libre à la maison de disque pour le côté marketing. Il y a donc plus d’inedits donc plus de choses à acquerir et à importer de l‘étranger. Merci à tous les membres du forum XS pour tout ces arrangements, ces échanges, toutes ces infos qui nous permettent de ne rien manquer.

Même si tout était disponible sur le net depuis des mois, chansons, design, informations précieuses sur ce qu‘allait nous offrir le groupe, j’avais fait le choix de ne rien télécharger, d'en savoir le moins possible. Je préférais garder le mystère. La surprise est de taille. Le coffret deluxe se présente sous un format DVD livre en carton très épais avec un livret de 40 pages, le cd et le DVD sont rattachés ensemble. L'objet est très très beau. Non pas parce que c'est du Placebo, je suis réaliste. Ils ont vraiment bien travaillé sur cette édition. c'est un cadeau aux fans et ça se voit. En ce qui concerne les chansons, des rumeurs d’Allemagne, de Belgique -- ils avaient tous l’album depuis quelque temps déjà -- disaient que la déception serait assez grande. J’avais peur, très peur, ayant déjà été un peu déçue par Sleeping with ghosts. Mais non, j’écoute, j’écoute et plus j’écoute plus j’aime. Les chansons sont splendides très réussies. Évidement, rien à voir avec l’ancien Placebo mais c’est très agréable. Avec le temps je découvre, quelques unes se distingues du lot et l’écoute suivante, tout se bouscule. Merci encore mille fois au groupe pour se présent, merci d’aller toujours plus loin, sans jamais nous deçevoir. Merci. Dans ma chambre l’album et le DVD défilent. Je poursuis mes écoutes et mes découvertes….

+++ Like Pierrot the clown....
++ Que se soit en live, en acoustiques ou sur l'album c'est infiniment magique...

Thursday, March 09, 2006

Mes 18 ans : une journée inoubliable !!!!

Je me lève ce matin et petit à petit je réalise, j’ai 18 ans. La majorité que l’on attend tous si impatiemment est enfin à moi. J’ai toujours pensé que mes 18 ans auraient lieues un jour où le soleil est la, où mes amis sont là, où le bonheur est aussi de la partie. On imagine tous ces 18 ans d’une manière personnelle, chacun à sa façon.

Je me lève. Un peu en retard, une fois de plus. Je vais louper mon bus, je ne suis pas assez rapide. J’irai au lycée en voiture, mon père à mes côtés. Entre temps je croise vite fait Mum. Rien. Ma propre mère, c'était un 09 Mars maman, tu t'en souviens ? Mais elle ne me dit rien. Bon, ça commence bien. Puis je me dit que ça n’est pas grave, une personne en moins, c'est pas dramatique. Comme prévu mon père est à coté de moi sur le trajet du lycée. Je roule vite, un peu tendue, c’est dur de réaliser. J’attends qu’il dise quelque chose, je ne fais aucunes allusions, j’attends, rien. Bon et bien ça fait deux, mes deux parents. La pilule commence à s’épaissir. Mes amis vont me réconforter ça ira mieux…

J’arrive au lycée, 08h07, ça a déjà sonné. Je ne les verrais pas avant la pause. Les cours passent, ceux de ma classe ne me disent rien non plus. Diane, Anne Sophie, Hélène, celles dont je suis très proches sont au courant pourtant. Bon. Et de cinq, je me tais. Arrive la récré, je marche, j’approche de la place où nous nous trouvons tous habituellement. J’essais de ne pas rire car je m’attends à ce qu’ils me sautent tous dessus. Se sont mes amis après tout. Je rentre, je les vois tous, ils m’ont tous bien vus eux aussi , rien. C’est une blague ? Qu'est ce qu'il se passe ? Ce sont mes amis, ils ne me disent rien ! Mathilde me dit de venir, qu’elle veut aller en cours avant que ça sonne, Julie me lance « elle veut te parler.. » Mon cœur se réchauffe, c’était une bien une blague. Ouf ! On marche, on marche, ma petite femme me parle de tout, de rien, elle voit bien que je ne vais pas bien du tout. « Oh mais ma chérie je t’aime, on est tous fatigués en ce moment, je suis la pour toi, je comprends que ça n’aille pas en ce moment pour toi », que répondre à ça ? Je me tais à nouveau, je vais en cours. Déprimée ça je le suis, le jour de mes 18 ans, il n’y a que les larmes qui ont envie de m’accompagner apparemment. Puis vient midi. Je me dirige vers la cantine avec Julie.

On mange, je sens que mes larmes sont aux bords des yeux, elles vont bientôt s’écouler sur mon visage. Le repas me parraît une éternité, je suis trop mal à l'aise, j'ai du mal à les regarder en face. J’ai fini de manger, je décide de partir en ville. Je pleurerai un bon coup, ça ira beaucoup mieux après. Cette fois, la pilule est bien coincé dans le font de la gorge. Vivement demain. Mathilde me voit partir « mais qu‘est-ce que tu as ? », je craque « avoir 18 ans, être oublié par ces propres amis c’est sur ça fait plaisir » je pleure, je pleure, je pars. Le vent, la ville, les bruits, la musique, Camille dans mes oreilles, la tristesse s'échappe plus facilement. Un tour à la librairie, je lis le début d’un Agatha Christie pour me calmer, je retourne au lycée, direction cdi. Je croise Maria me disant que toute la petite bande est aussi partie en ville à ma recherche. Tiens, ils auraient des remords ? C’est un peu tard... Arrivée au cdi, je tente de tuer le temps, le faire passer plus vite, histoire de penser à autre chose.

A ce moment là, je vois entrer toute la clic dans le cdi. C’est pas vrai, j’ai pas besoin de ça, le mal est fait. C’est alors que je vois Mathilde avec un énorme et magnifique bouquet de fleurs et ils se mettent tous à chanter devant toute l’assemblée. La chanson terminée, tout le monde autour de moi applaudit et me lance des "joyeux anniversaire" à tire d’aile. Je suis rouge, on n’a jamais vu ça. La pilule remonte mais ils ont acheté ce bouquet de fleurs pour se faire pardonner, en étant à mes trousses ....

Et bien non. C’est la qu’ils m’expliquent tout ce qui a été organisé pour cette surprise. Ils ne m’ont rien dit, c’était prévu. Le bouquet de fleurs, acheté le matin même et non pour s’excuser. Ils ne m’avaient pas oublié.Tout se chamboule dans ma tête. Pour un retournement de situation, s'en est un. Tout le monde me regarde au lycée avec mon bouquet à la main. Je rayonne, sans doute l'un des plus beau jour de ma vie. Les fleurs restereront dans un vase (et quel vase lol) jusqu’à ce soir. Plus tard, je retourne au cdi avec ma classe, la journée avance. Tout le monde m’embrasse, me remet des lettres, Marie G se met à chanter devant tout le monde de sa voix la plus « sublime » rrrhum, et sa continue, sa continue, je ne comprends pas… la matinée était un véritable cauchemar, pourquoi tout arrive d'un seul coup ? En fait, tout le monde s’était arrangé pour ne rien me dire de toute la matinée. C’est salop, j’en ai bien pleuré, mais c'est tellement agréable après coup. Tout le reste de la journée je sentais que tout le monde était autour de moi, ça n’a pas de prix ce que j’ai ressentis...

Le soir en rentrant, ça ne s’arrête pas, pseudos msn touchants, articles de blogs et j’en passe, c'était surréaliste. Je voulais me souvenir de mes 18 ans, je m’en souviendrais, c’est certain.
Merci à vous mes amis, toutes les personnes qui ont été la pour moi aujourd’hui, je vous aime, merci encore.

Merci à Julie, Mathilde, Elise, Mikhael, Florent,
sans oublier Jérôme à qui je pense très fort pour ce bouquet.


++ vivement qu'on fête tout ça...
+ Jérôme je pense fort à toi, rétablis toi bien !

Wednesday, March 01, 2006

Elle est de celles...

... qui me touchent, mais de Placebo, d'autres ont tout autant de mérite que celle ci. Je choisis de déposer cette "songwriting" parce que c'est aussi l'une des plus connues et parce que, à l'heure où le froid et de nouveaux flocons viennent envelopper nos paysages, c'est elle qui m'accompagne et m'émeu comme à la première écoute. C'était il y à 3 ans.



Remember me when your the one that's silver screened
Remember me when your the one you always dreamed
Remember me whenever noses start to bleed
Remember me: special needs

Just nineteen, a sucker's dream
I guest I thought you had the flavour
Just nineteen, a dream obscene
With six months off for bad behaviour

Remember me when you clinch your movie deal
Think of me stuck in my chair that has 4 wheels
Remember me Through flash photography and screams
Remember me: special dreams

Just nineteen, a sucker's dream
I guest I thought you had the flavour
Just nineteen, a dream obscene
With six months off for bad behaviour


>>> Retrouvez les autres articles dans la rubrique "archives"

Tuesday, February 28, 2006

Plus qu'un besoin...

Oui, c’est vrai. Pendant les vacances je ne parviens pas à tout faire. A voir tout le monde, à contenter chacun. J’ai toujours été comme ça. Je ne peux pas faire trente six choses à la fois, mélanger tout. J'en suis parfaitement incapable. A l'inverse de quelque uns, j'apprecie au mieux de me concentrer sur une seule chose à la fois. Le fruit du plaisir n'en est que plus mure, plus intense.Toutefois, je comprends qu’on puisse me le reprocher. Et puis, il y a des périodes, comme en ce moment, où j’ai besoin de m’aérer, d’ouvrir les bras à l’étranger, à l’inconnue, au risque de m’étouffer. De plus, j’ajouterai que seules les vacances peuvent me permettre de goûter à ce luxe, le rythme du lycée étant bien trop soutenu. C’est important pour moi. Aussi, je tiens à dire que dans mon cœur, même loin de vous, rien ne change. Vous êtes et resterez mes moitiés, celles qui me complète, partage ma vie chaque jour et m’accompagne durant ce long chemin. En dépit des embûches et du temps qui passe, infiniment je vous aime.

++ Je tiens à remercier toutes les personnes membres du forum Placebo "Bulletproofcupid"... (comprendront les personnes concernées)

Sunday, February 26, 2006

Like a Spring day


{cliquez pour agrandir, it so much better}

Saturday, February 25, 2006

Escapade à Nancy

Après Strasbourg c'est à Nancy que Mathilde et moi sommes parties profiter encore un peu plus de ces merveilleuses vacances. Le projet "Miroir" -- la boîte la plus branchée de Strasbourg -- est en route et nous tenons à nous rendre la-bas tel de vraies Strasbourgeoises. De toute évidence, Nancy n'est pas la bonne destination. Ça ne vaut pas Strasbourg d'un point de vue shopping. Enfin, c'était tout de même très très sympa, d'où ces quelques photos. Mais ce n'est qu'un petit échantillon.

Ici on peut donc apercevoir :

Mathilde façon Philippe dansant avec sa main levée (private joke)
Mathilde et Usis, mon chien
Mathilde faisant la pouf, juste pour rire
Moi façon danse classique
Moi avec un haut de chez Zara - MA boutique
Moi en nuisette Etam - beh oui, on va dormir comment chez nos Strasbourgeois hein ?
Bonne rigolade en voiture et des bonbons qui étaient aussi présents.

Bref une folle journée où pour une fois, ça fait du bien quelques fois, on est un peu retombées en enfance. Je t'aime ma chérie. Rendez vous dans une semaine pour le bilan d'une soirée qui pormet d'être vraiment très festive.

{ Cliquez pour voir en plus grand }


Wednesday, February 22, 2006

Jeannette et les cycleux

Nous avions prévus Mathilde et moi d’aller rendre visite à quelques copains Strasbourgeois (ou Strasbourgiens comme elle le dit si bien) durant ces vacances. Mathilde est donc venue dormir chez moi la veille. Une superbe soirée entre filles sans oublier qu’il m’a fallu cinq heures pour lisser les cheveux de ma petite bouclée. Si si, cinq heures, je n’exagère pas ! Mais on ne débarque pas chez nos amis les Strasbourgeois n’importe comment, c’est toute une préparation. Plus fashion qu’eux : tu meurs.

Le réveil fut donc difficile, surtout pour moi. Le trajet, à l’inverse du retour, s’est fait en voiture. Je n’irais pas jusqu’à dire que Mathilde était malade mais son visage prenait légèrement la couleur des flocons de neige du dehors. Arrivée enfin à Strasbourg, un bref passage à la gare pour acheter les billets du soir, nos fameux moments « boutiques » sans en ressortir les mains vides, évidemment (j‘adore mon chemisier), puis le temps du repas. Ensuite vint une longue attente de ce cher Frantz qui, apparemment, aime se sentir désiré…

(Mathilde, Venesis, moi)

Nous marchons, quand apparaît une somptueuse boutique de gâteaux typiques, on se serait cru dans Charlie et la Chocolaterie, délicieux mais dur leurs pâtisseries. Nous avions, toute la bande de Strasbourgeois, Frantz, ces copains, Mathilde et moi, rendez vous devant le bar le plus branché de Strasbourg. Arrivé devant : fermé pour cause de travaux ! Super. Un bref coup de téléphone à Nora, elle arrive dans dix minutes et un à Frantz qui a déjà plus d’une heure de retard. On lui explique la situation, il nous indique alors le nom d’un nouveau bar « Jeannette et les cycleux ».

Évidement, on a tout de suite pensé qu’il se fichait de nous. Pas du tout. Nous partons donc à la recherche de ce bar en compagnie de Nora qui venait d’arrivée, une pure Strasbourgeoise qui, de toute évidence ne connaît pas non plus cet endroit. C’est rassurant. On tourne, on cherche, ça y est, il est là, aux alentours de la place Gutenberg. Bon, à première vue ça a l’air accueillant : un bar à deux étages assez coloré. Le nom est Kitch mais l’endroit est vraiment bien : un bar funky, déco et musique des années 70. Très gais.


Une foi entrée, Frantz nous avait dit de réserver les canapés de l’étage supérieur, raté, la serveuse refuse. Assis en bas à siroter, nous discutons Nora, Mathilde et moi de choses et d’autres. Notamment d’une sortie éventuelle le dernier samedi des vacances au Miroir, la boîte la plus en vogue de la ville. Ce sera avec joie. D’autant plus que, contrairement à aujourd’hui, toute la clic sera là, depuis le temps que Mathilde m’en parle. J’ai hâte. Nora est une fille vraiment extraordinaire qu’il ma été très agréable de connaître. Le feeling est tout de suite passé et on a très vite bavardé librement toutes les deux. Un très bon moment. Je la remercie encore.

Puis arrive Frantz et deux amis, Paul et Alex. 2h30 de retard, c’est tout Frantz ça. Il négocie avec la serveuse, nous montons à l’étage. Mignon, sympa mais pédant le Paul, Alex, lui, me lançait des regards de pervers toutes les trente secondes brrrouh. Quant à Mathilde et François, ils étaient très contents de se revoir. Un coup de fil à Karima, une autre fille du groupe, elle non plus ne trouve pas le bar. Nora et moi allons la chercher, laissant Mathilde seul au bar avec les 3 playboys. Retour au bar, on re-discute, l’heure du retour approche.

(Mathilde au reveil)

Direction la gare en compagnie de Nora et Karima, les 3 tourtereaux sont repartis de leurs côtés. Étrange mais sympa ce moment chez Jeannette. L’arrivée tardive de Karina m’aura donc laissé peu de temps pour la connaître. Mais elle à l’air très gentille, au même titre que Nora. Nous les quittons et hop c’est parti pour 1h30 de train.

Au bout d’une heure Mathilde me lance « oh j’ai envie de dormir, j’suis fatiguée », deux minutes après la voila qui danse et saute au beau milieu du train. Heureusement qu’il était à demi vide. Une vraie pile électrique branchée sur 3000 volts, surexcitée la Mathilde. Arrivée à St die et enfin chez Dame bouclée, on fini la soirée sur les canapés, toutes deux endormies devant un bon film et Toulouse, le chat, qui ronronne au dessus des couettes. Une excellente journée pleine de rebondissements, de soleil printanier rayonnant dans les rues de Strasbourg, de fashions, de « j’adhère total » toutes les 30 secondes de Matt et de bons projets pour ces vacances. C’était vraiment vraiment magique, merci encore à toi ma chérie. A refaire.

Prochainement : les photos du bar

++ Liens : le blog de Mathilde http://eligos.skyblog.com/

Sunday, February 19, 2006

Quelques jours, quelques mois

Enfin les vacances. Cette courte période de relâchement est enfin arrivée. Il était temps. Mais que sont deux petites semaines avec tout ce que j’aurais besoin de faire ? Voir de nouvelles têtes, prendre de l’oxygène à pleins poumons, partager du temps avec Mathilde, aller ici et là, à Strasbourg par exemple, faire la fête, lire, me reposer, flâner prendre soin de moi et trouver du temps pour mes devoirs parce qu’il le faut bien. Les profs n’ont pas eu l’idée de nous ménager pour ces vacances, bien au contraire. Je me rends compte que depuis un an trop de choses se sont accumulées. Je suis trop angoissée, trop tendue, sous pression depuis trop longtemps. Pas rose ces derniers mois. Fort heureusement, mes amis sont toujours présents, surtout Mathilde. Le poids de ma rupture pesait déjà très lourd, mais les déceptions, le stress du lycée, de l’avenir, de mon passé, de mes sources et de tout autres choses forment un nœud en moi qu’il me faut dénouer. Désormais je vais penser à moi. Je ne peu offrir à quiconque un cœur qui me fait tant souffrir. Comment aimer comme à la première fois ? A quand ce fameux déclic que je n’ai plus jamais ressenti depuis ce fameux été ? Je me rends compte que c’est en cherchant à ce point un autre potentiel, d’une façon un peu désespérée, que je me suis perdue.

C’est une phase de reconstruction qui commence. Je soigne ma blessure toujours à vif par d’autres remèdes que les cachets. J’ai toujours préférée les méthodes spirituelles à la medecine. Je planifie ma vie, prends soin de mes études, de mon excursion à Londres post bac qui se clarifie de plus en plus. Une bonne chose. Un tendre rêve dont je gravie peu à peu les marches. Je suis consciente aujourd’hui que pour parvenir à aimer à nouveau, j’ai besoin de guérir. Il est temps. M’exorciser de cette personne qui m’imprègne encore de trop. La première coupure est la plus profonde. Je conserve et cajole ma solitude comme pour me protéger. Pour le moment, je ne suis capable que de chercher à le remplacer et non à aimer, c‘est moche. Alors j’attendrais, après tout, au bout d’un an, que sont quelques jours, quelques mois ? C’est un triste bilan, mais réaliste. Ces vacances sont les bienvenues.

Saturday, February 11, 2006

Bientôt


Je voulais être professeur des écoles dès mon plus jeune âge. Une ambition certaine remise en cause il y a peu de temps. Mais dernièrement, mon futur s'est vu très secoué d’un projet à un autre. Désormais tout est flou. Pourtant, pour moi tout était clair. Après le bac, fac de lettres à Paris puis après la licence, deux ans chez les anglo-saxons. Londres est une ville aimant pour moi. « Si vous devez vous rendre à Londres, allez y tout de suite après le bac, foncez c’est la meilleur chose que vous puissiez faire ! » voici une partie de ce que m’a conseillé mon prof d’anglais cette semaine alors que je discutais avec lui de son parcours et de mes projets. Alors après le bac : Paris - Londres, Londres - Paris ? Je ne sais plus.

Évidement que je rêve de partir là-bas ! C'est d'ailleur mon plus grand rêve. J’aime l’Angleterre, j’aime sa culture, son histoire, sa vie, sa langue. Je suis amoureuse de ce pays, un amour fou depuis tellement longtemps déjà. J'ai chaud au coeur rien que d'entendre prononcer ce mot : "Londres" et par qui que ce soit, c'est dire. Mais aurais-je la force de poursuivre mes études là-bas ou de les arrêter ? Peut être que je n’aurai plus envie de revenir en France, qui sait ? Aussi, abandonner un temps famille, amis et les matières qui m’importent comme l’histoire géo, l’art, l’espagnol ou encore le français. Puis, revenir en France, à Paris, pour poursuivre ? Le choix parrait simple, pourtant il n’en est rien. J’ai peur. Je ne veux pas me tromper. C’est un projet qui me demande une remise en question dès maintenant car si je dois poursuivre sur cette voix, c’est dès aujourd’hui que les démarches doivent se faire. Il y a l’Espagne en plus de tout ça, c’est une langue et un pays que j’aime également et étudier l’art espagnol me plairait tout autant. Je sais que je serais amené à partir d’un pays à l’autre si je veux me forger un avenir riche, solide et intense. Mais dans quel ordre l’organiser ? La repose toute la question…


+ J'ai les places de concerts...enfin !!!
++ Un ragondain, une cocotte de pain à qui on a fait un brushing, un mini renard doublé d'un buisson, merci à vous mes amours pour tous ces moments inoubliables...
+++ Merci encore pour cette superbe fête, bon j'ai mis tout le dimanche après midi pour desaouler mais c'était vraiment génial !!


Thursday, January 26, 2006

Une vue sur l'océan

Une vue sur l’océan est un désert immense, une étendue bleue et nue à perte de vue. Elle est le reflet de ce que j’aimerais avoir. Une vie coulante d’un bonheur intense, calme est paisible jusqu’au soleil levant. Pourquoi n’aurais-je pas droit, moi aussi à tout ceci. Un avenir grand et lointain se referant au bonheur, la chaleur d’un cocon, le nid familial. L‘amour passion, voici cupidon, mais le vent les éparpilles, seul quelques petites moitiés peuvent encore s‘accrocher, la vie est presque dénudée. Tout n’est que mystère, l’exaltation des sens nous est offert, quand vient la brise d’été, qui de sa longue main, recouvre l’étendue, dérobe tout les trésors, me condamne donc à la mort. Mes pleurs ne sont pas des océans, mais ces larmes la coulent encore, idiot peut être, mais je suis vrai. Élodie trop sensible, sans doute, mais où est l’avenir quand le passé coule à flot ?

Monday, January 23, 2006

Sous ma bulle

Quand je rêve, je suis dans ma bulle, qu'elle soit en couleurs comme en noir est blanc, de rares moments évasifs, le pays des merveilles , celui des songes, il est là, sous mes yeux, c'est personnel, c'est mon oxygène ...




Saturday, January 21, 2006

Quatre morceaux , petits ou grands...

Comme certains ont su gentiment me le faire remarquer, cela fait un petit moment que je ne suis plus retourné à mes écritures. Pour ce qui est des poèmes, ils attendront. Pour le reste voici quatre petits morceaux importants qui balancent dans ma têtes depuis un moment.


« Fini, c’est fini, ça va peut-être finir.. ». C’est un morceau d’un de mes textes de théâtre. On pourrait également associer ces quelques mots aux bac blancs. Ces fameuses épreuves tant redoutées par tout le monde se sont finalement très bien passées pour moi. Évidement, en ce qui concerne l’allemand, je m’abstiendrai de tout commentaires. J‘aurais cru ces épreuves beaucoup plus difficiles qu’elles ne l’ont été. L’anglais fut un véritable plaisir pour moi hormis le fait qu‘il fallait compter tout les mots inscrits sur notre copie, même dans la partie concernant les questions. Répondre dix mots à une questions, qu’est-ce que dix malheureux mots ? Ridicule ! Le système scolaire devient fou… Le bac blanc de français dans deux semaines pour clôturer le tout et nous sommes tous tranquille jusqu’en avril. Une bonne chose de faite.

Cette semaine Mikhael et Cyrielle sont allé voir le concert de Mylène farmer à Paris. Leurs récits à tout deux ma fait l‘effet d‘un éléctro choc. Je ne suis pas une grande adepte de Mylène mais je reconnais haut et fort qu’il n’y a qu’elle pour donner à ses fan des représentations d‘une beauté que nul autre ne pourrait égaler. Ces concerts sont une véritable montée au paradis, une splendeur. Même si je n’ai pu y assister, je suis contente que Mikhael ait pu enfin concrétiser son rêve. Il n’y a plus de place en vente, dommage. Treize concerts, c’est tout ce qu’elle offrira cette année. Moi, je me contenterai du DVD, de ses chansons qui retentissent chaque jours dans ma chambre depuis lundi. Ses écritures me calme, me touche et j’aime beaucoup le timbre de voix de cette jolie femme au charme mystique. Enigmatique la Mylène. Elle reste dans l’ombre, c’est-ce qui la rend si particulière, j’aime beaucoup cet état d’esprit. Comme le dit Mikhael, le culte que lui vouent ses fans est unique, il est presque religieux. Pour ma part, je projette de mettre de l’argent de côté pour partir à Paris, moi aussi, concrétiser mon rêve : Placebo. C’est une illusion qui m'entête depuis des années déjà, je pense, et j'éspère, que ce rêve aboutira cette année.

En ce moment mon lycée est une source de stress assez considérable. Les tpe sont finis mais ils m’ont totalement achevés et mis à plat. Mes semaines se résumaient à 6 heures de sommeil à peine. Puis les bacs blancs ont succédé à tout ceci, les devoirs en plus et j’en passe. Seul moyen pour moi de décompresser: la danse. La danse moderne a fait partie de moi pendant plus de cinq ans. Désormais, mais ça ne date pas d'hier, c’est la danse classique qui m’envahi. Quoi de plus magnifique au monde que la danse classique ? Par elle, la beauté du corps humain est décuplée à l’infini. Qu’il s’agisse d’homme ou de femme pour la mettre en scène. J’en rêve la nuit, je ne fais que ça durant des heures et des heures dès que j’ai besoin de me ressourcer. Même principe qu’un fumeur envers sa cigarette. C’est une vrai thérapie, une drogue à l‘état pure . L’année prochaine, argent en poche et ma voiture à disposition, je suivrai Mathilde pour mettre mon admiration à exécution. J’ai hâte…

Pour finir, cette après midi j’étais en compagnie de 2 membres de ma famille. Mon neveu, ma nièce. Je regardais ces deux petits bambins raconter tout ce qui leurs passaient par la tête. Je comparais leur vie à la mienne. Ahh que j’aimerais retrouver cette innocence par moments. L’innocence est une chose que l’on ne peut retrouver, bien que nous sommes encore jeunes. Quatre ans, c’est leurs ages. A ce stade, il ne connaissent pas encore tout ce que comporte la vie et ses difficultés. L’école, grandir tant bien que mal, se chercher, se trouver, se faire une place dans ce monde, être heureux, l’amour et j’en passe. C’est une sensation qui est aujourd’hui un luxe. Sortir et agir n’importe comment, sans se soucier des conséquences. « Ils sont petits, laissent les dans leurs mondes « comme l’a dit mon père. C’est vrai, aujourd’hui, à l’étage de notre vie, rien n’est plus pareil. A bien y réfléchir, rien ne sera plus jamais pareil. C'est la dure réalité de la vie.