Thursday, April 27, 2006

Futures poppy

Certains points stagnent, d’autres avancent. Vous êtes vous déjà retrouvé face à une senteur, une atmosphère qui vous rappelle toute une époque ? Pas le choix ? Sur le moment, c’est agréable, l’instant d’après, c’est un cauchemar. La tristesse monte sur scène. Dommage. Pas très joyeuses ces quelques lignes n’est-ce pas ? Au moment où j’écris, le temps reste gris. Un jour le soleil, l’autre la pluie. Tantôt happy, tantôt meurtrit. Ces changements m’agitent. Comme un pantin, le temps tire le fil de mes émotions. Cet hiver était long. Trop long, trop lourd. Je me demande encore comment j’y ai survécu. Aujourd’hui, par la fenêtre, à plusieurs reprises, je fixais l’extérieur. Le temps et le ciel restent tristes depuis quelques jours. On dirait même que la ligne des montagnes, vous savez celle qui est au loin, elle semble soutenir tout ce poids. La vie est comme ralentie. Rien à faire. Cette pesanteur m’oppresse. C’est insupportable.

« Pas terrible les températures ? ». Ma mère vient de lancer ça à l’instant. Elle prêtait une oreille à la météo. Elle était en haut, moi en bas. Un jour tu te sens revivre, l'autre c’est l'arrêt brutal de toute renaissance. Il y a l’hiver quand un jour viendra l’été. En attendant c’est quitte ou double : c’est le printemps. Mais ou sont passés ces quelques rayons ? Le soleil voudrait-il nous punir ? Nous donner de la gaieté pour nous la reprendre ensuite ? Sadique. Bientôt, quand la chaleur cessera de nous tourner le dos, les coquelicots teindront de rouge tout les champs .C’est ma fleur préférée. Elle attends de meilleures conditions pour renaître. Moi aussi. Je garde espoir même si par moments c'est difficile. Je suis peut être trop sensible aux caprices du temps. C'est à croire qu'il fait de nous ses esclaves...




++ Merci à mes 3 petites perles d'être toujours la, dans les pires moments comme dans les meilleurs.
+ Toute cette petite troupe, ces sorties sont un concentré d'oxygène vraiment efficace... à demain.
* poppy : coquelicots

Monday, April 24, 2006

En attendant l'écriture....

Cela fesait longtemps, pas beaucoup de temps pour écrire, je l'aime beaucoup....

Tuesday, April 18, 2006

Espace temps

Cette semaine c'est bacs blancs pour tout le monde. Qui dit bac blancs dit manque de temps. Et oui ! J'ai des révisions, des tas de choses à faire, les occupations imposées ou non ne manquent pas. Je ne posterai donc pas d'article d'ici un bout de temps. J'ai des priorités même si écrire ici fait partis des choses que je préfère. Par ailleurs, les deux précédents articles, adeptes de benabar ou non, réclament leurs dose minimale de commentaires. Camarades à vos claviers, merci.

Sunday, April 16, 2006

Un vendredi soir en concert

(Petit aperçu du décors post-concert)


19h30 : début de concert. Hors, quand on sort du lycée à 17 heures c’est plutôt rude d’être a Nancy à l’heure convenue et fin prête. On l’attendait depuis longtemps cette soirée. Dans la voiture, les albums du petit parisien défilent. C‘est dur de réaliser qu‘il sera devant nous ce soir. Mathilde et moi on à l’air de deux filles totalement excitées. Les fou rires et les larmes de joie sont elles aussi dans la voiture. Une fois arrivé, c’est la foule, c’est l’émeute. Tout les concerts de Bénabar affichent complet, celui de Nancy également. A l’entrée se vendent toutes sortes d’objets dont les bénéfices reviennent exclusivement à la lutte contre le cancer. Il va sans dire que nous ne repartiront pas les mains vides. D’ailleurs, vous pouvez également y participer à cette adresse http://www.benabar.com/ mais aussi retrouver, en vidéo, quelques minutes du concert.

Pour être totalement honnête et objective, la première partie de Bertrand Belin est vraiment mauvaise. Elle est quasi endormante. La première partie est censée chauffer la salle, c’est raté. A l’arrivé du chanteur, l’ambiance est toute autre. Son fameux « bien l'bonsoir M’sieur dames » est lancé, c'est partis pour quelques heures de bonheur.

Cela dit, un bonheur qui commence mal. A la base, Mathilde et moi avons choisis d‘être en fosse, dans le fond. Pas trop le choix de toute façon, on est arrivé trop tard. On le regrette amèrement et très vite. Du haut de notre petit 1m60, dire que tout ce qui est petit est mignon ne nous aide pas beaucoup. Ler public bouge, se resserre, nous compresse, je ne peus plus bouger. Aussi, avoir quatre maudites têtes d’hommes baraquées devant nous n'arrange rien. Je sens ma tête tourner, bien trop serrée contre les autres, la chaleur m’étouffe. je ne sens plus mon coup, plus mes pointes de pieds. Je dois sortir de cette position au plus vite. Il va sans dire que je ne regrette pas ma place en gradins pour le concert de Placebo à Paris. Rien que la fosse de Nancy tu te sens mourir à petits feux.


(Nancy en euphorie totale)

On se dirige vite auprès de la tante et la mère de Mathilde, toutes deux assises dans les gradins. La vue d’ici est bien meilleure. Une vue d’ensemble ou l’on peut admirer pleinement les pitreries du chanteur. Une concert de Bénabar c’est toujours une fête. Il saute, il fait l ‘andouille, il chante bien, il fait rire son public. Bon, j’ai quelque peu loupé « je suis de celles » étant encore à ce moment la dans la fosse, tant pis. Le public est dans une euphorie intarrissable jusqu'à l'arrivée de "qu'est ce que tu voulait que je lui dise ?", la chanson la plus triste du dernier album. Tout du long, un silence glacé immerge la salle. Plus un bruit. La mélodie suivante ranime à nouveau la foule.

Les sales histoires que subissent les personnages de ses chansons nous valent de très nombreux fou rires. Notamment une histoire de « nouveau mix » pour les jeunes : pierrade, raclette et ipod. A mourir de rire. Une histoire de »ça fou un peu les boules non ? », un chant du public de « la bohème «,des comparaison parisiens - nancéens ou encore un « savoir jouer du piano, c’est quelle touche ? ». J'aperçois Mathilde la bouche ouverte, n’arrivant plus à s’arrêter de rire. Pas de doute, l’humour à la MR Gilbert est bien présente. Même dans les gradins, on est souvent debout pour danser et chanter. A l’heure ou j’écris, ma voix est plutôt absente.

A 22h30, Benabar dit au revoir à son public. Mais à 23h30 la salle est encore pleine. En effet, le public fait des rappels une bonne dizaine de fois, c’est très courant dans ses concerts. On a même droit à une chanson composée tout spécialement pour la tournée, sorte de déboire sur les cadeaux de mariage inutiles. Un bon moment. Je regrette juste que « paresseuse » n’est pas été de la partie. Mais « porcelaine » est là, celle-ci, c'est du Mathilde tout craché. C'est vers la fin que Mathilde et moi tentons, desespérement, et par tous les moyens possibles, portables, photos, lecteur mp3 enregistreurs, de garder un brin de souvenir de cette soirée. J'espère vraiment qu'un nouveau dvd live sortira prochainement.

Je conseil à tous, adepte ou non, d’aller voir un de ses concerts. Il joue la comédie en scène, use d'un humour expansif et d'un don inné du savoir bouger. Vous passerez une très bonne soirée. Lui aussi je compte bien aller le voir à Paris pour son prochain album. Aurevoir Mr Benabar et merci pour cette merveilleuse soirée. Merci aussi à ma douce pour ce très joli moment. A très bientôt.

(La fosse où nous nous trouvions au début du concert)

Saturday, April 15, 2006

Mademoiselle paresse à Paris

Benabar : petit poète Parisien, un savant mélange d'humour, de chants et mots, chanteur et musicien invetéré, préféré de beaucoup, comme de moi. Cet homme, c'est mon idéal. Ces chansons, en voici une, peuvent s'identifier à chacun, chacun la sienne, chacun sa personnalité. Selon ma meilleure amie, celle-ci, c'est du 100% moi, un avis que je partage pleinement. Douce paroles sur une musique tendre et mélancolique. C'est celle qui me ressemble, celle que je prèfère. La voici.

Paresseuse

Certains matins elle révise son emploi du temps

Imagine ce qu’elle doit faire et se dit… et puis non
Elle paresse
Au ralenti elle glisse de la cafetière à la fenêtre
Elle aimerait entendre un disque mais il faudrait le mettre
Et rien ne presse
Mademoiselle paresse à Paris
Elle traîne, elle pérégrine
Son altesse caresse aujourd’hui
L'idée d’aller à la piscine
Elle descend dans la rue, il est 16h, elle marche lentement
S’assoit sur un banc pour étudier le chemin le plus long
Le transport le plus lent
Le métro pourquoi pas mais y’a pas de grève en ce moment
Quant au bus il est trop tôt pour être bloqué dans les bouchons
Alors à quoi bon
Le transport qu’elle préfère c’est la balançoire
On bouge d’avant en arrière en prenant du retard
Elle rallonge par le square
C’est la fermeture quand elle arrive au guichet
Elle s’en veut de rater de si peu, à quelques minutes près
Un peu plus elle rentrait
Faut pas compter sur la chance, alors demain elle jure
D’évaluer mieux les distances pour être bien sûr
D’arriver en retard
Sans rien devoir au hasard.


Paroles et Musique : Bénabar - Editions : Universal Music Publishing

Saturday, April 08, 2006

The dream : 02.10.06


En général, quand on veut acheter une place de concert pour Bercy, c’est plutôt la galère. Deux trois heures d’attente au téléphone, une musique horrible pour faire passer la pilule et une insupportable voix qui vous demande de patienter. A la cinquantième fois : tu raccroche.
A la demande générale des fans, comme quoi un forum ça sert à quelque chose, Placebo a ajouté une date à sa tournée et passera donc à Paris Bercy le 02 Octobre prochain. J’ai manqué celui de 2003, trop jeune, pas assez d’argent en poche et j’ai eu 3 ans pour ruminer. Placebo sort un album tout les 3 voir 4 ans. Je ne louperais pas Paris 2006. La fnac et tiketnet ouvraient la réservation des places le 04 avril à 10 heures précise. Je n'irai donc pas en cours ce matin la. J’ai peur. Je ne veux pas manquer ma chance. Mikhael me met vite en conditions en me conseillant de me lever tôt et d’essayer d'appeler bien avant 10 heures.

Il est 6 heures, je suis debout. Quelle ironie du sort, quand il faut aller en cours je n'émerge pas avant 7 heures mais bizarrement, ce matin la, je me suis levée aux aurores sans difficultés. J’essai d’appeler ticketnet à 9 heures : musique du roi soleil pendant 10 minutes, non merci je raccroche. J’attendrai 9h50, soit 10 minutes avant l’ouverture officielle des réservations. Quand arrive enfin l’heure, j’appel la fnac, j’attends 2 ou 3 minutes et un charmant monsieur me dit de rappeler à 10 heures, pas avant. Hors de question, j’insiste. « Vous ne pouvez vraiment pas avant, vers 10 heures se sera certainement saturée ! ». Le gad me file donc directement le numéro de bercy. Quel privilège. J’appel, petite musique puis vient ce que je redoute le plus « un correspondant va vous joindre, un correspondant va vous joindre, un courres.. » une dizaine de fois, pitié pas ça. Puis,quelqu’un décroche. Il est 9h55 je prie pour qu’on ne me redise pas la même chose. On parle on parle, il est 9h57. Je m’en doutais, on me dis de rappeler à 10 heures. Toujours le même discours.C’était prévisible. Je recommence, et lui demande avec douceur d’essayer, il ne reste plus que 3 minutes, je ne tiens pas à raccrocher si près du but, pour risquer d’échouer plus tard. Miracle. Il accepte et m’annonce que je suis la première personne à acheter une place pour ce concert. La première sur 18 000 places. Je suis sur mon nuage.

Je lui demande quelques informations, fosse ou gradins ?? Places numérotées o
u non ? Il m’affirme que de toute façon, je peu choisir ce que je veux vu la situation. Je lui fais confiance, il me place ou il veut, mais à la meilleure place. Je serai finalement dans les gradins, places numérotée, tout près de la fosse. Géniale. Je raccroche, j' hurle ma joie dans toute la maison. J’ai mis du temps à réaliser. Quelques minutes après l‘appel, j’ai fais un petit tour du côté du forum. C‘est l‘émeute, ils vivent ce que je redoutais tant. Lignes saturées, plus de places…..J'ai vraiment eu de la chance. C’est mon rêve, il prend vie. Cette petite escapade à Paris me coûtera bonbons entre la place, le train, de quoi se nourrir, dormir et surtout tout les petits trésors du merchandising en vente à l’entrée du concert, ce rêve coûtera cher.


Voici la place. Elle est numérotée, porte 0, rang numéro 24 (le rang le plus bas) dans les gradins,au plus près du groupe. La meilleure place, comme ce très "cool" monsieur me l'avait promis. J’évite donc de camper devant Bercy pendant des heures. Depuis quelques jours, sur le forum, on s’organise, c’est un moment que l’on va tous partager ensemble. Je suis aussi très impatiente de voir tout le monde.Cette communautée si particlulière avec qui je parle quotidiennement sera la aussi. On espère tous que ce concert face l’objet d’un DVD, comme en 2003. Moi comme eux, on a hâte.

Un concert de Bénabar, d’Indochine et de Placebo dans la même année, il n’y a pas de quoi se plaindre. Comme quoi "les astres sont parfois têtes en l'air"... oui mais pas cette foi ci. Merci à ma bonne étoile.

+++ En parlant de concert, celui de vendredi soir était divin, du bon rock, bravo au groupe, on vous retouve le 28 à L'entract....

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Retrouvez les articles de Mars dans les archives mais aussi la mise à jour des photos de la soirée, si toutefois vous les auriez manquées.